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Association Toulonnaise des Arts Martiaux et Culturels Asiatiques ( ATAMCA )
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Association Toulonnaise des Arts Martiaux et Culturels Asiatiques ( ATAMCA )
  • Association multiactivités en rapport avec les arts asiatiques : arts martiaux ( Aïkido , Taichi-chuan , ... ) arts culturels ( shiatsu , calligraphie , acupuncture , Do-in , peinture chinoise , Sumi-e , ... ) .
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22 février 2011

Maître Feng Zhiqiang

feng2

 

Maître Feng zhiqiang est né en 1926 à Shulu, province Hebei. Son arrière grand père pratiquait les arts martiaux. Ce dernier a été reçu comme « Wu-ju » (Wu : martial ; Ju : nom d’un gradé à la Cour) à la fin de l’époque Qing. Il avait deux hallebardes lourdes de 75kg chacune et à l’âge de 80 ans, il s’entraînait encore avec. Sous son influence, Feng s’initiait très jeune aux arts martiaux. A l’âge de 8 ans, un oncle l’apprenait la boxe de « Shao-lin zhuang ». Elle consistait à frapper sur un support,  avec la posture en cavalier. Ces techniques simples permettaient à Feng d’acquérir de solides bases. A 11 ans, Feng travaillait comme apprenti dans une fabrique des appareils électriques à P2kin. Il profitait des pauses pour s’entraîner à soulever des marteaux. Comme il avait un grand appétit, ses collègues l’appelaient « le tonneau métallique à riz ».

 

A 17 ans, il fut introduit auprès de Han Xiao-Feng, maître de Cang Zhou (ville connue pour ses traditions de pratiques martiales) pour apprendre le Taongbei quan et le qigong dur. Six mois après, il était capable de casser des briques empilées.

Hu_Yaozhen

 

 

A 22 ans, il apprenait le « Xinyi quan » et le neigong auprès du maître Hu Yaozhen. Maître Hu exerçait la médicine traditionnelle, très fort en qigong.Après deux ans de travail, il était assez satisfait du progrès obtenu par son disciple. Il lui conseilla d’aller apprendre le Taiji quan style Chen. Or à l’époque (vers les années 1950), le Taiji quan style Chen était pratiqué seulement au village Chen Jiagou et non répandu ailleirs.Grâce à d’excellente relation entre Hu et Chen Fake, Feng fut accepté comme disciple par ce dernier à partir de 1951.

Chen_Fake

 

 

L’enseignement du maître Chen Fake était extrêmement sévère, toute  erreur dans l’exécution de la forme entraînant une dizaine de répétitions supplémentaires ! Il appréciait le travail assidu du jeune Feng et lui montrait les techniques de poussée de mains.

 

En 1953, ce fut la formation du « centre de recherche des arts martiaux de la capitale ». Feng devenait membre du centre. A partir de cette année, le Taiji quan style Chen se répandait plus largement à Pékin et dans les régions du Nord de Chine. Après la mort de Chen Fake en 1957, Feng poursuivait le souhait profond de son maître : continuer à puiser les qualités d’autres styles de boxes pour nerichir le Taiji quan style Chen. En 1979, il allait au village Chen Jiagou pour aider à la promotion et au développement du Taiji quan.

 

En 1981, il recevait la première délégation étangère venant de San Francisco. Depuis, d’innombrables groupes lui rendent visites. Il a dirigé ds séminaires aux Etats-Unis, en Japon, à Singapore, au Mexique, en Europe (Suisse, Finlande, Suède, Espagne et Hollande). Ses élèves étrangers comptent par dizaines de milliers.

 

Afin de mieux faire connaître ce style, maître Feng a élaboré deux enchaînements courts : la forme du 48 et du 24 mouvements puis des enchaînements courts de canons (32 canons, 46 canons). Il a combiné le travail énergétique en un ensemble cohérent de techniques appelées « Hunyuan qigong » (Hun : non différencié ; yuan : originel), qigong du chaos originel.

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